Isabella J. Austen ; u.c

Marilyne semblait avoir un don inné pour se mettre dans les problèmes jusqu'au cou. Cette fois, c'était peut-être intensionnel, elle n'en savait rien, elle ne savait plus. Mary avait toujours dit en métaphore que sa vie était des montagnes russes. Elle n'avait jamais eu aussi raison. En ce moment elle était en descente. Vous savez, lorsque le manège monte et monte et monte et vous promet que tout ira bien pour qui se met soudain à dégringoler à toute allure en vous donnant presque un arrêt cardiaque ? On aurait pu décrire la vie de Marilyne de la même façon en ce moment. Depuis ce qui était arrivée avec Lucas, tout allait de mal en pi. Elle s'était engueulées avec Megan, Son beau-père et sa mère étaient en chicane se qui les rendaient tout les deux invivable. Marilyne était donc sortie, en plein jeudi soir. Elle se fichait d'avoir ou non des cours le lendemain. Elle n'irait pas de toute façon. La jeune femme qui n'en pouvait plus du champ de bataille qu'était sa maison, avait attrapé les premiers vêtements qui lui étaient tombés sous la main et elle était partie. Elle se retrouvait donc en short de jeans bruns avec un débardeur blanc et un sac dans lequel elle avait mit au moins 500 dollars américains.

La jeune femme était entrée dans un bar paumé de Chinatown, où elle espérait trouver la tranquillité. Elle la trouva pendant un certain moment. Puis un ancien ami vint la dérangée. Andrew, un mec pas toujours net qu'elle avait connu lorsqu'elle était un peu comme lui. Ils avaient bu quelques verres tout en discutant, et de verres en verres, Marilyne ressentit le besoin urgent d'utiliser les toilettes des femmes. C'est avec peine et misère qu'elle les atteignit, ai-je vraiment besoin de vous décrire en détail ? Non je ne crois pas. La blondinette ressorti après 10 minutes et retourna voir son ami. Coup de blues, le jeune homme avait filé et avait emporté avec lui son sac à main contenant tout son argent. Marilyne était découragée et encore plus perdue. Elle tenta de demander au barman si elle pouvait téléphoner, mais celui-ci était un vieux chinois qui ne parlait pas un mot d'anglais.

Marilyne sortit du bar en bousculant, marchant sur le bord du trottoir à la recherche d'un taxi. Aucuns ne passaient par là. Lorsqu'un passa enfin, il était déjà occupé et ignora la belle blonde. Des toutes façons, elle n'avait pas un sous pour payer. Et comme si ce n'était pas assez, elle avait froid. Marilyne fut soudain prise d'un mal de tête et de cœur en simultané. S'était affreux. Elle était seule et bien trop crevée pour rentrer chez-elle, elle n'avait plus un sous et ne savait plus trop où elle était. Mary s'était accrochée au mur de brique d'un bâtiment pour ne pas tomber par terre. Elle s'y adossa finalement, avant de s'y laissée glissée pour s'asseoir par terre, entre 2 immeubles. La jeune femme se prit la tête à deux mains. Que lui restait-il d'autres à faire ? Elle allait se laissée mourir dans cette rue sans rien d'autres ?